[Art choral]  CLASSE DE DIRECTION DE CHŒURS

[Art choral] CLASSE DE DIRECTION DE CHŒURS

CNSMD DE LYON - salle Varèse (LYON)

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Avec l'Ensemble vocal

direction : étudiant·es en direction de chœur

« Motetten, Ruisseaux… »

  • Johann BACH (1602 – 1673), Sey nun wieder zufrieden meine Seele
  • Johann-Sebastian BACH (1685-1750), Jesu meine Freude (1723)
  • Johann-Sebastian BACH (1685-1750), Lobet den Herrn

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Il est tout à fait connu que la famille Bach dans son ensemble est une famille de musiciens ! Mais si la descendance du génial Johann-Sebastian a quelques célébrités, la musique chorale de son oncle Johann n’est pas très souvent jouée. C’est avec le court motet à double chœur « Sey nun wieder zufrieden, meine Seele » que nous débuterons le concert comme une promesse de joie à venir : « Réjouis-toi de nouveau, mon âme ».
Si la production des cantates de Johann-Sebastian Bach nous est parvenue sans trop de dommages, il n’en va pas de même pour celle des motets dont on se demande pourquoi ils sont en nombre si limité : six seulement nous sont parvenus. Quatre de ces six motets sont à double-chœur ; les deux autres que nous interpréterons ce soir ont en revanche un effectif moins développé. L’incroyable « Jesu meine Freude » (Jésus ma joie) déploie, à partir d’un choral assez simple de Johann Crüger, une vaste architecture en arche où s’alternent tutti, quintettes, quatuors et trios venant tenir tour à tour un propos ferme, consolateur et plein d’espérance pour autant qu’il soit un motet funèbre.
Le motet « Lobet den Herrn » (Louez le Seigneur) qui clôt le concert est d’une écriture aussi dense que jubilatoire ! … Les motifs sont d’une incroyable vitalité et s’enchaînent les uns aux autres dans un flux liquide et quasiment ininterrompu. Et il fallait avoir un brin de folie pour oser programmer ici de telles œuvres tant l’écriture est virtuose. Alors que le Cantor de Leipzig écrit tout et prévoit tout de la grande forme aux moindres détails, il nous a semblé de bon aloi de prendre le contre-pied de cette écriture géniale et millimétrée dans deux improvisations collectives en jeux vocaux, qui comme des petits ruisseaux partiront des matériaux thématiques, harmoniques, prosodiques et rythmiques des deux motets et ouvriront sur l’interprétation des deux chefs-d’œuvre. Nous tâcherons de faire nôtre le proverbe « aux innocents les mains pleines » souvent cité par l’inventeur des jeux vocaux, Guy Reibel…

© Antoine Merlet

Numéro de licence : PLATESV-R-2022-001845 / PLATESV-R-2022-001846 / PLATESV-R-2022-001847 / PLATESV-R-2022-001849 / PLATESV-R-2022-001850